CAHIER D’ESPERANCE N°981

Le Sacrement des malades-jeudi 10 décembre à 12h15 à NDP

Compte tenu de la conjoncture actuelle liée à l’épidémie, la Maison d’Eglise Notre Dame de Pentecôte vous propose une MESSE au cours de laquelle sera donné le sacrement des malades le jeudi 10 décembre à 12h15

Le sacrement des malades sera proposé à ceux et celles qui souffrent d’une maladie grave que la maladie soit physique ou psychique. Tous sont invités à la messe y compris les familles.

Les personnes concernées sont invitées à rencontrer un prêtre ou un diacre (à NDP ou dans leur paroisse) pour discerner de l’opportunité de la  demande. Après cette démarche, le malade s’inscriront à l’avance (ecrire@ndp92.fr ou auprès d’un prêtre ou diacre de NDP) afin d’être identifiés au moment de la célébration.


Le sacrement des malades

Les évangiles mettent bien en valeur la  sollicitude du Seigneur envers tous ceux qui sont atteints par quelque maladie. L’Évangile en fait même un signe privilégié de la venue du Royaume et des temps messianiques. Et le geste d’imposer les mains aux malades fera partie de la mission confiée par le Seigneur aussi bien aux douze Apôtres qu’aux disciples.

Le rite qui signifie et donne la grâce du  sacrement trouve sa référence scripturaire en Jacques 5,14-15. Il consiste en ceci : une imposition des mains faite par les prêtres de l’Église, – une prière inspirée par la foi, et une onction sur le malade avec l’Huile sanctifiée par la bénédiction de Dieu.

Les sacrements sont des actions du Christ par son Église. Lorsqu’un groupe de chrétiens ou la communauté locale se rassemble pour célébrer le sacrement des malades, tous, de façons diverses, sont participants du sacrement. A tous et à chacun, il est en même temps donné et demandé de découvrir la présence du Seigneur ressuscité dans son Église, de confesser la foi en cette présence, de nourrir cette foi par la proclamation de l’action de Dieu.

Dans le sacrement des malades en particulier, par la grâce de l’Esprit Saint, l’homme tout entier est aidé pour son salut. Par l’Onction, les malades reçoivent de l’Esprit Saint un renouveau de confiance en Dieu et des forces nouvelles contre la tentation. L’Église tout entière y recommande les   malades au Seigneur souffrant et glorifié, pour qu’il les sauve et les relève.

Dans le trouble où peut le mettre une maladie sérieuse, le chrétien a particulièrement besoin de cette grâce pour être en paix, garder son courage, lutter contre le mal, continuer à vivre sa foi, apporter sa part au bien du peuple, et retrouver la santé si Dieu en dispose ainsi. Si c’est nécessaire, le sacrement lui apporte aussi le pardon de ses péchés et mène à son achèvement sa démarche pénitentielle de chrétien.

L’Onction sacramentelle est liée à la prière de la foi et exprime la foi. Cette foi doit être avivée chez le ministre et chez tous les participants, surtout chez celui qui reçoit le sacrement ; en effet le malade sera sauvé par sa foi et celle de l’Église. Cette foi porte sur la mort et la résurrection du Christ qui donne au sacrement son efficacité ; elle porte aussi sur le Royaume à venir dont les sacrements offrent le gage.

Dans la foi au Dieu de Jésus Christ, le chrétien puise une lumière pour la vie affrontée à la souffrance ; il trouve aussi plus de courage pour la supporter et pour lui faire face dans la  communion avec le Christ.

Alain Pillant, diacre




Semaine du  28 octobre au 11 novembre

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2020-981