Le risque le plus grand qui guette les catholiques en France est sans aucun doute celui de devenir une communauté « autocentrée », pour reprendre l’expression du pape François. Ce que Jean-Pierre Denis, dans son livre, traduit par cette phrase toute simple : « l’Évangile, c’est les autres ». « Sans eux, notre cinéma serait muet », tranche-t-il, rappelant cette injonction de Paul VI : l’Église doit se faire conversation. De fait, l’Évangile n’est là que pour être transmis, et non rester dans l’espace clos et confortable de nos petites habitudes communautaires.