CAHIER D’ESPÉRANCE N°953 « Conférence : se consumer-récit d’un Burn-Out»

Conférence
SE CONSUMER-RECIT D’UN BURN-OUT
Jeudi 30 janvier à 12h 45  de  Xavier Vamparis
L’histoire d’un burn out

Il était une fois un cadre brillant, dynamique, très apprécié dans son entreprise, non seulement pour les qualités précitées, mais aussi parce que son perfectionnisme et son surinvestissement en faisait une ressource précieuse. Aucun problème qui n’ait de solution.
Il mettait un point d’honneur à ne jamais s’arrêter. Pas le temps pour tout ça ! Surtout  lorsqu’on est cadre dirigeant dans une grande entreprise. Sans vouloir prendre en compte les multiples signaux d’alertes (y compris des médecins), il a continué vaille que vaille jusqu’à ce que son corps dise stop. Et là, tout s’écroule. Le chemin de la reconstruction sera long et  paradoxalement fructueux.

C’est cette histoire que Xavier Vamparis relate dans son livre « récit d’un Burn Out », c’est son histoire qu’il vient raconter jeudi 30 janvier lors d’une conférence à  Notre-Dame de Pentecôte. Une présentation incarnée, lucide et courageuse qui nous montre comment il a été cherché le sens de ce qu’il a vécu dans sa foi, mais aussi en lui, et auprès de ses proches.

On se dit toujours « le burn out, c’est pour les autres … », cela nous rassure (l’auteur a l’honnêteté de reconnaître qu’il a eu cette pensée pendant longtemps). Le burn out est à la souffrance au travail ce que les incendies sont au dérèglement climatique : c’est un peu trop tard quand cela arrive ! Pire, notre entourage en prend conscience avant nous tant nous sommes dans le déni (« je dois tenir ») qui nous fait entrer dans la spirale « isolement, honte, solitude ». Et là, à l’instar de ce qu’a vécu Xavier Vamparis, il est très difficile de trouver la clé seul. Accepter de montrer sa fragilité et s’appuyer sur des ressources autour de soi, même imparfaites, est le début du  chemin.

C’est pour cela que nous proposons depuis 4 ans, à NdP, une écoute individuelle et collective pour les personnes qui sont en souffrance à leur travail, voire déjà dans le burn out.

In fine, le plus difficile pour traverser sa souffrance, c’est d’accepter de la montrer aux autres (la pudeur nous en  empêche souvent), ce qui revient à montrer sa vulnérabilité.
C’est le préalable pour accepter d’être aidé. C’est ce que Xavier Vamparis montre bien dans l’ouvrage.

C’est ce que nous proposons lors de ces échanges individuels et en groupe

Chantal Verzaux-Alain Troussard

Oser venir partager vos difficultés

relationnelles au travail !

Lundi 10 février : Accueil individuel



La Maison d’Eglise Notre Dame de Pentecôte fait appel à de  nouveaux bénévoles pour le service afin d’accompagner son  ouverture à de nouvelles rencontres  et à un élargissement de sa  Mission.

Les personnes ayant une disponibilité de quelques heures par semaine (et plus) aux heures d’ouverture de la maison (8h à 18h30 du lundi au vendredi), et plus particulièrement les « jeunes » retraités, les pré-retraités, les voisins de la dalle, sont invités à contacter la Maison. NDP sur place à l’accueil,en téléphonant au  01 47 75 83 25 ou en envoyant un courriel à  ecrire@ndp92.fr

Trois amis prêtres ayant respectivement une 2 CV, une Clio, et une Porsche se retrouvent et discutent sur le partage de la quête

Le 1er prêtre dit : « Moi pour le partage de la quête, je prends un bol que je dispose à 10 mètres de moi, ensuite je lance l’argent. Ce qui tombe dans le bol est pour moi et ce qui tombe à côté est pour Dieu. »

 Le 2nd dit à son tour : « Moi je trace un trait sur le sol puis je lance l’argent de la quête, ce qui tombe de mon coté est pour moi et ce qui tombe de l’autre côté est pour Dieu. »

Le troisième explique à son tour: « Moi je lance l’argent vers le ciel.Ce que Dieu veut prendre il l’attrappe et ce qui retombe et pour moi.»


N°953 Semaine du  29 Janvier  au 5 Février 2020

Vous pouvez télécharger le Cahier d’Espérance N°953 au format PDF :

2020-953