Tel est le thème de nos conférences de Carême en 2016. On peut s’inspirer du passage de l’Evangile de Luc au chapitre 4, 2-13, où Jésus résiste aux tentations, pour nous encourager à chercher la Justice.
Pendant quarante jours, il fut tenté par le diable. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, quand ce temps fut écoulé, il eut faim. Le diable lui dit alors : « Si tu es Fils de Dieu, ordonne à cette pierre de devenir du pain. » Jésus répondit : « Il est écrit : L’homme ne vit pas seulement de pain. »
L’homme ne vit pas que d’accumuler des revenus et des biens, de consommer davantage et de se protéger toujours plus : pour vivre bien, les Hommes doivent vivre de la parole divine, celle qui invite à créer un monde où règne la justice, pour que la civilisation soit davantage selon les desseins de Dieu et plus respectueuse du respect de la dignité de tous. La course à l’avoir nous rend trop souvent insensibles au respect de l’intégrité de la dignité des autres. (Conférences 1 et 4)
Alors le diable l’emmena plus haut et lui montra en un instant tous les royaumes de la terre. Il lui dit : « Je te donnerai tout ce pouvoir (…)
Toi donc, si tu te prosternes devant moi, tu auras tout cela. » Jésus lui répondit : « Il est écrit : C’est devant le Seigneur ton Dieu que tu te prosterneras, à lui seul tu rendras un culte. »
Pour être libre, l’Homme ne se prosternera pas devant le pouvoir, devant l’argent. Il écoutera la sagesse biblique et celle de l’Eglise qui lui apprennent à recevoir le pouvoir politique pour servir, celui d’entreprendre pour créer des biens utiles, celui de parler au plus grand nombre pour dire des paroles justes. (Conférences 3 et 5)
Puis le diable le conduisit à Jérusalem, il le plaça au sommet du Temple et lui dit : « Si tu es Fils de Dieu, d’ici jette-toi en bas ; car il est écrit : Il donnera pour toi, à ses anges, l’ordre de te garder ; (…)» Jésus lui fit cette réponse : « Il est dit : Tu ne mettras pas à l’épreuve le Seigneur ton Dieu. »
Autrement dit, l’Homme cherchera sans cesse à honorer son Dieu et à écouter ce qui vient de Lui, pour ne pas s’inventer un dieu trop arrangeant. Il connaîtra quelle justice vient de Dieu et comment honorer la création qui nous vient de Lui (Conférences 2 et 6).
Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé.
Après cette série de conférences sur la Justice, nous serons mieux armés pour résister aux tentations de nous faire un monde pour nous et de s’inventer un dieu à notre mesure !
Alors nous pourrons accueillir la nouvelle inouïe et imméritée de la promesse de notre résurrection que nous donne celle de Jésus-Christ.
Bon Carême et belles conférences….
Père Alain Lotodé
Mercredi dernier, au cours de la messe, nous avons célébré la prochaine clôture de l’Année de la Vie Consacrée. Sœur Blanche Legendre, membre de l’EAP, avait donc invité quelques religieuses pour témoigner de leur vocation et de leur engagement dans l’Eglise d’aujourd’hui. Après la messe, nous avons pu échanger avec elles au cours du repas qui a suivi.
« Aujourd’hui, nous sommes 10 religieuses présentes, de 5 Congrégations différentes de France, comprenant différentes nationalités, représentées aujourd’hui par des sœurs du Bénin.
Le 2 Février, en la fête de la Présentation de Jésus au Temple, se terminera l’année de la Vie Consacrée commencée le 30 Novembre 2014 et décidée par le Pape François.
Avec vous, en célébrant l’Eucharistie, nous tenons à marquer cette étape, à rendre grâce pour le don de Dieu dans nos vies, pour les personnes rencontrées, pour les richesses reçues dans nos différents lieux de présence, lieux de mission.
Religieuses de l’Ile de France, nous sommes aussi invitées le 6 Février, en la cathédrale de Créteil à nous rassembler pour clôturer cette année de la Vie Consacrée. »
Nous vous présentons également les points forts de notre spiritualité, de notre mission selon nos Congrégations : une manière d’être semeur, comme nous y invite la Parole de Dieu.
AUXILIATRICES de la CHARITE
Nous sommes invitées, à la suite des fondateurs : le Père Emile ANIZAN, qui fut curé à Clichy en 1917, et Thérèse JOLY à être :
« MISSIONNAIRES – CONTEMPLATIVES »
Aujourd’hui, dans leur sillage, nous sommes appelées à vivre dans un même mouvement la passion de Dieu et la passion du peuple dans les milieux populaires souvent éloignés de l’Eglise.
« La pensée des foules me remplit et me poursuit » nous dit le père Anizan.
« Le monde est en feu. Ce n’est pas l’heure de traiter avec Dieu d’affaires de peu d’importance » dit Thérèse d’ Avila.
FILLES DU SAINT ESPRIT
Notre spiritualité est une attirance particulière vers le mystère du Saint Esprit au cœur de l’amour trinitaire.
Aujourd’hui encore, nous puisons dans l’adoration des Trois Personnes de la Trinité et la docilité à l’Esprit-Saint, l’amour qui nous fait vivre en Eglise et servir nos frères.
Cet Esprit qui nous réunit en Congrégation, en communauté, est aussi Celui qui nous envoie dans la simplicité et l’audace de l’Evangile pour travailler avec ceux qui cherchent à construire le monde dans la justice et l’amour ».
FILLES DE LA CHARITE DU SACRE CŒUR DE JESUS
Notre NOM prend son sens dans cette expression : « Vers la plénitude de la Charité »
Tel fut le choix de nos fondateurs :
Jean Maurice Catroux, curé de La Salle de Vihiers, et Rose Giet
Aujourd’hui, notre mission de Congrégation, de communauté vécue par chacune, selon nos lieux de présence, y compris au plan international, s’exprime dans ce projet commun d’évangélisation :
- par notre adhésion totale à Jésus-Christ : révéler qu’Il est vivant,
- par la cordialité et la simplicité de notre accueil : témoigner qu’Il est proche,
- par notre disponibilité envers tous : annoncer que son amour est universel.
Sœurs de la RETRAITE
Notre Congrégation : « La RETRAITE » a son origine dans les retraites spirituelles ignaciennes données aux femmes au XVIIe siècle.
Aujourd’hui, selon les besoins et les dons de chacune, nous sommes engagées dans l’accompagnement spirituel, les aumôneries, la catéchèse, la pastorale et dans diverses associations de laïcs. Ceci pour discerner le sens de ce que nous et les autres vivons au quotidien.
Sœurs DU CHRIST REDEMPTEUR
A la suite de Jésus, le Christ Rédempteur et sur les pas de Anne Boivent, notre fondatrice, nous sommes appelées à contempler l’amour de Dieu dans sa justice, à l’adorer et à l’aimer.
Aujourd’hui, chacune de nous est invitée à annoncer à tout homme qu’il est aimé de Dieu et à se mettre au service de ses frères, là où le mal et l’injustice empêchent d’être heureux.
Notre mission se vit en communauté, en Eglise et pour le monde.
N° 798 Semaine du 03 au 10 février 2016
Vous pouvez télécharger le Cahier d’Espérance N°798 au format PDF: 2016 – 798