CAHIER D’ESPÉRANCE N°873 “Le Bien soit avec vous …”

Le 4 décembre dernier, j’ai participé à la bénédiction des statues de sainte Barbe qui sont maintenant placées aux entrées des sept tunnels du futur RER E (EOLE) sous La Défense. En sollicitant ma présence, le directeur du projet m’a dit que des ouvriers n’acceptent de descendre sous terre pour réaliser les tunnels qu’à la condition que sainte Barbe soit présente. Devant 250 personnes réunies à proximité du puits principal, les statues ont été bénies, exprimant ainsi qu’il n’y a de spiritualité que dans le sens du bien.

Saint Pierre résume l’action du Christ en disant : «Jésus de Nazareth, Dieu lui a donné l’onction d’Esprit Saint et de puissance. Là où il passait, il faisait le bien et guérissait tous ceux qui étaient sous le pouvoir du diable, car Dieu était avec lui» (Actes 10,8). Pierre décrit ainsi que la vie du Christ animée par l’Esprit Saint est indissociable du bien. Jésus est l’homme de bien dont le pouvoir s’étend jusqu’à libérer de l’esprit du mal. Il nous révèle qu’il n’y a d’authentiques spiritualités qu’ordonnées au bien. Saint François d’Assise appelait Dieu, le « Bien souverain ». Celui qui se dit attaché au Christ consent donc à se laisser conduire par son Esprit et là où passe le chrétien, il fait le bien.

Faire le bien là où nous passons. Nous percevons que cela concerne nos actions quotidiennes, mais aussi nos paroles. « Dire du bien » est l’étymologie de bénédiction.
C’est une parole qui exprime notre désir de bien pour ceux qui en sont les bénéficiaires. Bénir n’est pas une simple parole, c’est une parole qui nous transforme. C’est une parole efficace qui fait du bien à celui qui la reçoit, mais aussi à celui qui la prononce. Monseigneur Michel Aupetit, notre ancien évêque, disait, non sans humour, que ses collaborateurs travaillaient et que lui passait son temps à bénir. Chacun de nous a la capacité de prononcer des paroles de bénédiction. Ainsi à l’occasion du Nouvel An, nous souhaitons: « Bonne année ! » et chaque matin, nous saluons les autres en disant « Bonjour ». Ces bénédictions, que nous prononçons quotidiennement, ne sont pas de simples mots, mais bien aussi des paroles efficaces. Et nous avons pu percevoir, sinon le bien que font ces bénédictions, du moins le manque ressenti quand elles ne sont pas prononcées.

Avec l’équipe de Notre-Dame de Pentecôte à La Défense, nous proposerons pour le Carême de cheminer avec le thème “Vie spirituelle et quête de sens”. Nous commençons donc à percevoir que nous irons en quête du bien.

Dimanche 21 janvier, la paroisse de Puteaux fête les 300 ans de sa création.Puissions-nous poursuivre notre mission en demeurant le peuple de Dieu, un peuple ardent à faire le bien (Tite 2,14).

Le Bien soit avec vous! 


Election de l’Administrateur diocésain du diocèse de Nanterre

Le lundi 8 janvier 2018,  suite à l’installation de Mgr Michel Aupetit comme archevêque de Paris le samedi 6 janvier, le Collège des Consulteurs s’est réuni selon les termes du Code de droit canonique (canons 416-430) afin d’élire l’administrateur diocésain. Ce Collège des Consulteurs est un groupe de prêtres désignés par l’évêque parmi les membres du Conseil Presbytéral. Les pères Marc Vacher, David Roure, Olivier Joncour, Antoine Loyer, Hugues Morel d’Arleux et Richard Greenslade en sont les membres. Pendant le temps de la vacance du siège épiscopal, c’est-à-dire entre le départ d’un évêque et l’installation du nouveau, l’Administrateur diocésain administre le diocèse en gérant les affaires courantes et en préparant la venue du nouvel évêque. Dans le gouvernement du diocèse, il est assisté du Collège des Consulteurs qu’il réunit régulièrement.

C’est le Père Hugues de Woillemont  qui vient d’être élu  Administrateur diocésain.

Nous pouvons prier pour lui et pour les fidèles du diocèse de Nanterre :

« Dieu notre Père, ton Fils Jésus a choisi les Apôtres pour sanctifier ton peuple, le conduire et lui annoncer l’Évangile. Nous t’en prions, accorde à notre Église diocésaine un pasteur selon ton cœur qui saura nous guider et nous accompagner dans notre mission. Rends-nous ouverts et accueillants à celui que l’Esprit Saint choisira comme évêque de Nanterre. Confiants que tu exauces la prière de tes enfants, nous te le demandons et te rendons grâce par Jésus le Christ, notre Seigneur. Amen. »


14 janvier 2018 – 104° Journée internationale des migrants et des réfugiés

A cette occasion, le Pape François adresse au monde un message réaffirmant que « notre réponse commune pourrait s’articuler autour de quatre verbes fondés sur les principes de la doctrine de l’Église : accueillir, protéger, promouvoir et intégrer »

En considérant la situation actuelle, accueillir  signifie avant tout offrir aux migrants et aux réfugiés de plus grandes possibilités d’entrée sûre et légale dans les pays de destination. En ce sens, un engagement concret est souhaitable afin que soit étendu et simplifié l’octroi de visas humanitaires et pour le regroupement familial. [….]

Le deuxième verbe, protéger, se décline en toute une série d’actions pour la défense des droits et de la dignité des migrants ainsi que des réfugiés, indépendamment de leur statut migratoire. Cette protection commence dans le pays d’origine et consiste dans la mise à disposition d’informations sûres et certifiées avant le départ et dans la prévention contre les pratiques de recrutement illégal. […]

Le troisième verbe, promouvoir,  veut dire essentiellement œuvrer afin que tous les migrants et les réfugiés ainsi que les communautés qui les accueillent soient mis en condition de se réaliser en tant que personnes dans toutes les dimensions qui composent l’humanité voulue par le Créateur. […]
Beaucoup de migrants et de réfugiés ont des compétences qui doivent être adéquatement certifiées et valorisées. Puisque « le travail humain est par nature destiné à unir les peuples » (Jean-Paul II, Centesimus annus, n. 27), j’encourage à œuvrer afin que soit promue l’insertion socioprofessionnelle des migrants et des réfugiés, garantissant à tous – y compris aux demandeurs d’asile – la possibilité de travailler. […]

Le dernier verbe, intégrer, se place sur le plan des opportunités d’enrichissement interculturel général du fait de la présence de migrants et de réfugiés. L’intégration n’est pas une assimilation, qui conduit à supprimer ou à oublier sa propre identité culturelle. Le contact avec l’autre amène plutôt à en découvrir le ‘‘secret’’, à s’ouvrir à lui pour en accueillir les aspects valables et contribuer ainsi à une plus grande connaissance de chacun. […]


EXPOSITION “C’est ainsi que les hommes vivent”

Moment de folie

de l’homme ou de la nature.

Ces dernières décennies,

à des dates bien précises,

des événements ont marqué l’humanité.

Choquée devant la souffrance

ou émue par des moments de grâce,

l’artiste en moi réagit.

Ni journaliste, ni photographe

c’est en tant que peintre et sculpteur,

et avec mes moyens d’expressions,

la terre et les couleurs,

que je m’exprime.

A travers mes créations

je communique mes indignations

devant l’actualité.


L’humain est le sujet unique de mon travail en sculpture.

Toute une palette d’attitudes, d’expressions et mouvements au cœur de mes créations.

J’ai toujours souhaité que mes sculptures expriment émotions et tendresse, joies ou blessures montrant ainsi nos fragilités d’humain.

Un théâtre immobile où la parole serait muette, afin que chacun puisse se l’approprier, confronté au réalisme de la représentation.

Mes premières créations avaient pour sujet, tout un monde de petites gens que l’on croise dans la rue, sur les marchés ou dans les cafés « gens de terre, gens de peu ».

Puis après, la poésie, source inépuisable de création autour du couple, de l’enfance, du monde de la danse, du théâtre, du cirque, des rêves, des anges, des fées, des grands mythes anciens et des textes  d’Arthur Rimbaud.

La souffrance aussi avec l’exposition du 10 janvier au 9  février 2018 à la Maison d’Eglise Notre Dame de Pentecôte. « C’est ainsi que les hommes vivent ». Quelques événements dramatiques qui ont marqué l’humanité ces cinquante dernières années…

Brigitt Fleury



 N°873 Semaine du  10 au 17 janvier 2018

Vous pouvez télécharger le Cahier d’Espérance N°873 au format PDF : 2018 – 873